SujetCe livre traite de toutes les affections fonctionnelles et des lésions organiques particulières au sexe féminin. Il décrit les maladies des femmes et donne les indications thérapeutiques qui leur correspondent. Il comprend trois parties : la première fait état des lésions fonctionnelles et nerveuses particulières au sexe féminin, par exemples : la dysménorrhée et le défaut de règles. La deuxième partie traite des lésions organiques de la matrice et autres organes génitaux. La dernière développe les affections de la femme depuis la conception jusqu’à la fin de l’allaitement. Il y a quelques notes sur les soins à donner au nouveau-né.
DescriptionOuvrage relié, couverture cartonnée mouchetée brun, dos avec titre et nom de l’auteur en lettres dorées. 496 pages, table des matières p 492 à 496.
HistoriqueGeorg Heinrich Gottlieb Jahr (1800-1875) est un médecin franco-germanique, considéré comme un des pionniers de l’homéopathie. En 1825, il fait la connaissance de Samuel Hahnemann, le fondateur de l’homéopathie dont il devient l’assistant. En 1835, il publie le premier répertoire homéopathique. Sur la reconnaissance d’Hahnemann, il est admis à l’université de Bonn pour sa formation médicale, formation parachevée à Liège puis à Paris où il obtient son diplôme de médecin en 1840. Il se réfugie en Belgique durant la guerre franco-prussienne de 1870, il y reste jusqu’à sa mort. Beaucoup de ses nombreux ouvrages ont été publiés en français et en allemand.
La médecine homéopathique dont le fondateur est Christian Friedrich Samuel Hahnemann (1755-1843) est une médecine alternative, non conventionnelle. Elle vise à traiter une maladie en administrant aux patients des doses extrêmement diluées d’une ou plusieurs substances, qui à fortes doses, donneraient la maladie à une personne saine, c’est le principe de similitude. Ces dilutions évitent l’empoisonnement. Par exemple, l’homéopathie traite la fièvre avec des dilutions de belladone, plante très toxique, dont les fruits provoquent des symptômes semblables à ceux de la fièvre. Les dilutions vont de 4 à 30 CH soit 4 fois au centième ou 30 fois au centième. La médecine classique appelée allopathique par les homéopathes utilise une substance qui fait baisser la fièvre comme le paracétamol. L’OMS met en garde contre l’utilisation de l’homéopathie dans les maladies graves comme le sida, le paludisme, le cancer.