SujetC’est un livre destiné aux étudiants en médecine, aux praticiens et aux sages-femmes. Ils y trouveront des notions d’anatomie et de physiologie, les gestes à connaitre dans toutes les situations d’accouchement, le suivi de la grossesse. Cette septième édition remaniée, complète la première écrite par le Dr Lucien Pénard, éditée en 1862. Elle tient compte des progrès réalisés entre temps, par exemple: règles d’antisepsie obstétricale pour lutter contre les fièvres puerpérales et éviter la septicémie, l’emploi d’anesthésiques. Elle emprunte les connaissances de l’Ecole d’obstétrique créée par Stéphane Tarnier à Paris.
DescriptionOuvrage relié, couverture toilée brune. 712 pages illustrées de 207 figures en noir et blanc, issues de gravures sur bois. Figures anatomiques et scènes d’accouchement.
HistoriqueLucien Pénard (1810-1890) est un médecin français, Chirurgien Principal de la Marine, professeur d’accouchement à l’École de médecine de Rochefort. Germain Abelin (1847-1917) est un médecin français, Médecin de Première Classe de la Marine, professeur d’accouchement à l’École de médecine de Rochefort. Tous deux issus de l’Ecole de médecine de la marine de Rochefort. C’est en 1722, que cette école voit le jour, sous le nom d’École d’anatomie et de chirurgie, puis sous le nom d’ École de médecine navale. (celle de Brest est créée en 1731).Une école attachée à l’hôpital fondé dès 1666 par Louis XIV et Colbert, dans le port de Rochefort près de l’arsenal, puis à l’extérieur de la ville close. Former des médecins – chirurgiens navigant était une nécessité compte tenu du développement de la marine et des accidents, blessures, maladies, épidémies sur les bateaux et à terre. L’enseignement associe cours théoriques et pratiques et se fait en 3 parties: la médecine interne (médecine générale, connaissance des maladies, botanique, usage des remèdes) enseignée par le Premier Médecin, l’anatomie et la chirurgie par le Chirurgien Major, l’enseignement pratique de la chirurgie par le chirurgien démonstrateur (soit, dissections, cautérisation, techniques de bandages). Il y avait de nombreux stages pratiques et des visites au chevet du malade (une modernité pour l’époque). Pour intégrer l’école il fallait avoir 14 ans révolus, savoir lire et écrire, raser, saigner, avoir les mains saines sans difformité. L’avancement se faisait par concours. Sur le navire, le médecin soignant était à la fois chirurgien et apothicaire/pharmacien. Cette école de médecine et pharmacie navale dépendra de celle de Bordeaux dès 1890 et fermera en 1964.