SujetCe livre relate le passage d’une médecine empirique à une médecine scientifique et expérimentale au XIXe siècle, ce qui entraine l’évolution des rapports entre médecins et malades. L’auteur fait une étude sociologique des comportements des malades et des médecins. Les malades des campagnes faisaient plus appel au rebouteux, au charlatan, aux saints guérisseurs qu’au médecin dont le langage les rebutait et pour des raisons économiques. Au XIXe siècle, l’éducation à la santé et à l’hygiène deviennent des préoccupations gouvernementales et médicales. Les découvertes scientifiques et l’évolution des pratiques entrainent la reconnaissance du rôle du médecin devenu un acteur primordial de la santé. Entre médecin et malade, une sociabilité nouvelle se définit. La profession médicale se codifie, se donne des lois, une organisation et acquière la respectabilité et la reconnaissance d’une certaine notoriété.
DescriptionOuvrage broché. Couverture beige illustrée d’une gravure, en noir et blanc, du « Petit journal illustré » d’après un tableau : « Avant l’opération » du peintre Henri Gervex. En quatrième de couverture, bref résumé du livre. 287 pages illustrées de 31 planches : croquis, portraits, tableaux, gravures. Chronologie de la p 264 à 267 allant de 1789 à 1905. Liste des références citées dans le texte p 268 à 287.
HistoriqueJacques Léonard (1935-1988) est un historien français spécialiste de l’histoire sociale de la médecine. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’histoire, il est nommé à la Faculté des lettres de Rennes en 1963, comme professeur d’Histoire contemporaine. Il est un des premiers à avoir utilisé l’informatique pour constituer un fichier de tous les médecins de l’Ouest au XIXe siècle, source de plusieurs de ses livres. Il a ouvert, en France, le champ de recherches sur l’eugénisme. Une rue de Rennes, du quartier de Villejean, porte son nom.