SujetC’est un livre destiné aux praticiens. Par rapport à la 1ère édition de 1883, il rend compte des plus récentes innovations en gynécologie, faites aussi bien en France qu’en Angleterre, en Amérique, en Allemagne, en Italie, en Suisse. Tout en s’appuyant sur les savoirs antérieurs. Après avoir donné les notions principales d’anatomie, d’embryologie, de physiologie, les anomalies et les vices de conformation des organes génitaux féminins, leurs maladies, l’auteur insiste sur les méthodes d’exploration, le diagnostic, les traitements et surtout sur la thérapeutique chirurgicale. Il fait le point sur les techniques oprératoires (gestes , précautions, matériel adéquat) pour aider les médecins à orienter efficacement leurs patientes vers des indications médicales ou chirurgicales.
DescriptionOuvrage relié. Couverture rouge, dos granité, titres en lettres dorées, écusson en dernière de couverture. 712 Pages illustrées de 607 figures. Table des figures p 691, table alphabétique des sujets traités p 701.
HistoriqueAuguste Lutaud (1847-1925), Docteur en médecine, a été d’abord médecin à l’Hôpital français de Londres avant de s’installer à Paris à St Lazare puis à l’hôpital Lourcine (devenu hôpital Broca ), en gynécologie. Il a fait des missions aux Etats-Unis et dans les Antilles espagnoles pour y étudier l’enseignement de la gynécologie. Il enseigna à Paris, il a eu une riche clientèle d’ anglo-américains. Il a été membre fondateur de la Société Obstétricale et Gynécologique de Paris, et de celle de Londres, membre de la Société de Médecine Légale en France. Il fut le rédacteur en chef du « Journal des médecins de Paris » et membre fondateur. Il y publia des articles médicaux, articles sur l’histoire de la pharmacie, mais aussi de nombreux feuilletons historiques et humoristiques. Il écrivit sous le pseudonyme de « Minime » et sous le titre » Le Parnasse hippocratique « , des poésies fantaisistes aux sujets hippocratiques. Ses manuels de gynécologie, obstétrique, de médecine légale et de thérapeutique ont eu beaucoup de succès auprès des médecins et ont été réédités plusieurs fois. Il devint même propriétaire d’une île au large de St Raphaël (la gagnant au jeu de cartes), il y fit construire une tour carrée à 4 étages, il y fit des receptions somptueuses avec les célébrités de l’époque et il s’y autoproclama » Auguste Ier, Roi ». Il y frappa monnaie, émit des timbres. Ses cendres y sont incluses dans un rocher. Son île et sa tour inspirèrent Hergé pour son album, « l’Ile noire ».