SujetCe livre regroupe toutes les connaissances en parasitologie humaine du début du XXe siècle. La parasitologie est une science qui étudie les parasites chez l’homme ainsi que les lésions et les troubles qu’ils sont susceptibles de provoquer par leur présence dans l’organisme. Les auteurs font ici une étude systématique des parasites animaux ou végétaux et de leurs effets : description, parties du corps colonisées, maladies parasitaires engendrées.
DescriptionOuvrage relié, couverture cartonnée marron clair, dos avec titre, auteur et éditeur. 937 pages illustrées de croquis en noir et blanc représentant les parasites et de quatre planches en couleur montrant les lésions sur le corps humain provoquées par ces parasites. Table des matières p 911 à 918, index alphabétique p 918 à 937.
HistoriqueHistoire de la parasitologie humaine. De l’Antiquité à la fin du Moyen-Age, les médecins n’ont guère connu, comme parasites que le ver ou filaire de Médine, et quelques vers intestinaux : l’ascaride, l’oxyure, le ténia. Ils connaissent aussi les moustiques, puces, tiques. Mais leur lien avec les maladies ou les désagréments sont ignorés. Ils pensent que les parasites prennent naissance dans les tissus ou dans l’intestin par une sorte de génération spontanée, résultat de la transformation de nos humeurs. A la Renaissance, Ambroise Paré dit que la filaire de Médine n’est qu’un nerf dégénéré. C’est aux XVIIe et XVIIIe siècles que des progrès sont faits dans la connaissance du mode d’apparition des parasites, découverte de leurs organes de reproduction, d’œufs. Un précurseur, Francesco Redi (1626-1697) étudie le développement des mouches, découvre que les ascaris pondent des œufs, qu’il y a des mâles et des femelles. Linné (1707-1778) esquisse la théorie de la migration. Dans les deux premiers tiers du XIXe siècle, l’étude de la transmission de ces organismes et de leur migration est précisé. En ce tout début du XXe siècle, la parasitologie humaine, en lien avec l’avènement de la bactériologie, se complète par l’étude d’autres parasites n’appartenant pas au groupe des vers, propagateurs de germes infectieux. Elle s’attache désormais à décrire les affections occasionnées par les parasites, elle devient une branche de la pathologie générale.