SujetLongue introduction d’Antoine Béclère sur l’histoire de la radiologie. Paul Cottenot fait le point sur les rayons X, les ampoules, les générateurs, sur les caractéristiques des rayons et de leur danger. Ensuite dans la partie radiodiagnostic médical sont développées la technique employée pour chaque partie du corps et l’interprétation des images.
DescriptionOuvrage broché. Couverture cartonnée beige. Titres en lettres noires encadrés d’un trait marron. 423 pages illustrées de 252 figures ou clichés. Index alphabétique p 401
HistoriqueAntoine Béclère (1856-1939), virologue, immunologiste a cru dès le début aux possibilités extraordinaires des rayons X découverts par Conrad Röntgen en 1895. Dès 1897, il installe à l’hôpital Tenon à Paris le premier laboratoire de radiologie de France. Il devient un ardent défenseur de la radiologie et met sur pied l’enseignement de cette discipline. La radioscopie sera confiée à des médecins désignés par concours. En 1916, au Val-de-Grâce, il formera des manipulateurs non seulement pour les postes fixes mais aussi pour ceux mobiles du Front. Dans ce domaine, l’activité de Marie Curie est aussi exemplaire (200 postes fixes créés dans les hôpitaux, équipement de 18 voitures avec groupe électrogène). Antoine Béclère est considéré comme le père de la radiologie en France. Atteint de radiodermite, il dut être amputé de quatre doigts. L’hôpital de Clamart et la place devant l’entrée de l’hôpital St Antoine où il avait créé le premier centre français de radiologie, portent son nom.
Paul Cottenot (1882-1949) a été chef du service central d’électro-radiologie à l’hôpital des Enfants-assistés (devenu hôpital St Vincent de Paul en 1942, fermé depuis). Il présidera la Société de radiologie française en 1941.