SujetCe livre s’ adresse aux étudiants en médecine et chirurgie, aux praticiens. Ecrit avec le Dr Jacob, il est l’application à la chirurgie du célèbre Traité d’Anatomie Testut-Latarjet de 1889 et des suivants. Il répond aux critiques formulées par les confrères chirurgiens du Dr Testut, qui lui reprochaient de ne s’intéresser qu’à l’anatomie descriptive. C’est un guide dont les illustrations (figures, schémas, coupes) remettent en mémoire ce que les médecins ont vu en amphithéatre, sur la table d’opération ou d’autopsie. L’anatomie topographique s’intéresse aux grandes parties du corps ou régions. Chaque région est définie, sont précisés ses limites, ses différents plans, la façon de les explorer, les voies d’accès. C’est une anatomie médico-chirurgicale dont le but est d’aider les chirurgiens à éclairer leur diagnostic, les indications thérapeutiques et à avoir le bon geste opératoire. Ce 2ème tome étudie 3 parties du corps : l’abdomen, le bassin, les membres.
DescriptionTome2. Ouvrage relié. Couverture toilée marron, dos cuir marron avec titres en lettres dorées. 1120 pages illustrées de 813 figures dessinées dont 670 en plusieurs couleurs.
HistoriqueJean-Léo Testut (1849-1925) a fait ses études de médecine à Bordeaux, études interrompues par la Guerre de 1870 et son engagement dans l’armée. Après la guerre, il soutient sa thèse à Paris en 1876. Nommé Chef de travaux d’anatomie à l’université de Bordeaux, il devient Agrégé de médecine en 1881. Il sera titulaire de la Chaire d’anatomie à la Faculté de médecine de Lille puis à celle de Lyon. Il est l’auteur avec Latarjet du Traité d’anatomie humaine en 4 volumes considéré comme le plus classique des manuels d’anatomie dans les Ecoles de médecine. Traité 8 fois réédité. Ses cours étaient très appréciés. Il créera en 1895, une série de manuels pratiques qui deviendra plus tard » la Collection Testut ». En dehors de la médecine, il s’est intéressé à l’anthropologie, l’archéologie, à l’histoire du Périgord. Il a fait l’étude anatomique du squelette d’un homme préhistorique trouvé près de Périgueux (l’Homme de Chancelade).
Jean -Aurélien-Octave Jacob (1867-1928) a fait sa formation de médecin dans l’hôpital miltaire de Toulouse, puis dans celui de Lyon en 1889. En 1900, il est Médecin Major à l’Ecole de Santé militaire de Lyon puis Professeur Agrégé au Val-de-Grace à Paris, chargé de la Chaire de médecine opératoire et thérapeutique générale. Il sera directeur d’un service de Santé dans l’armée, directeur de l’école du Val-de-Grace, créateur de la section anatomie du musée du Val-de-Grace. En 1905, il écrit avec Testut ce Traité d’Anatomie topographique en 2 volumes qui aura 9 rééditions jusqu’en 1950. Un travail complété par un Précis -Atlas de dissections des régions en 1921. Des travaux consultés par de nombreuses générations d’étudiants. En 1899, il découvre une maladie qui portera son nom : l’hyperostose à la face postérieure du malaire.