A l’origine, le cristallisoir désignait la partie du salin où s’accomplissait la cristallisation du sel. Ce terme était employé dans les régions méditerranéennes.
Tout a commencé il y a 7000 ans, lors de la surchauffe du four d’un jeune potier égyptien ; un mélange de sable, de chaux et de soude qui, sous l’effet de la chaleur, donne naissance à une glaçure… c’est la découverte du verre !
La fabrication du verre se développe au Moyen-Orient (Mésopotamie, Syrie et Palestine), puis en Asie du sud-est.
Les premiers objets en verre à vocation utilitaire (bouteilles, gobelets) sont fabriqués en Égypte.
Au Moyen Âge puis à la Renaissance, on élabore le verre soufflé et le verre plat (vitrages plans).
Au XIIe siècle les laboratoires utilisent de nombreux équipements en verre.
Au XIIIe siècle, on maîtrise la fabrication du verre à des fins artistiques comme la rosace du transept sud de la cathédrale Notre-Dame de Chartres et à Venise les lustres de Murano.
Au XIXe siècle, de nombreux instruments, récipients et appareils sont présents dans les laboratoires comme le témoigne le portrait de Louis Pasteur (1822-1895) réalisé en 1885.
L’addition d’acide borique par le chimiste allemand Otto Schott (1851-1935) permet d’assurer une résistance chimique extrême et une excellente résistance thermique due à une expansion thermique très réduite (coefficient de dilatation minimal). C’est le verre DURAN qui s’est imposé comme le verre universel en chimie, même dans des conditions extrêmes.