Pipettes pour mesure de la vitesse de sédimentation

Les pipettes, graduées en millimètres, sont positionnées sur quatre bouchons de caoutchouc beige ainsi qu’un rouge et maintenues à leur partie supérieure par une pièce métallique. Le support en plastique blanc est creusé de cinq trous qui permettent de recevoir les tubes de sang correspondants.

La découverte de la vitesse de sédimentation (VS) est attribuée soit à Robin Fahraeus (1888-1968) qui publie les premières anomalies de la VS, soit à Edmund Biernacki (1866-1911) qui décrit la méthode de mesure dès 1894. En fait John Hunter (1728-1793) en fait la première description dans son Traité sur le sang, l’inflammation et les blessures par armes à feu, publié en 1794 : il constate que la « partie rouge du sang » sédimente plus vite lors de certaines inflammations et postule que cela soit dû à un « sang plus lourd » .

Cet examen a aussi été pratiqué dans les salles de soins des services hospitaliers jusqu’en 1970.

Ce test tend à être remplacé par les dosages de la CRP (proteine C réactive) et du fibrinogène.

Matériaux - Techniques
Plastique, métal inoxydable, caoutchouc
Fabricant / Période

XXe siècle
Dimensions

H : 29,5 cm ; L : 20 cm ; P : 10 cm

État
Excellent
Destination

Dans les laboratoires d'analyses médicales, ces pipettes servaient à déterminer la vitesse de sédimentation (VS).

Précision d'utilisation

La VS correspond à la vitesse nécessaire aux cellules sanguines pour sédimenter. Le sang rendu incoagulable est aspiré dans la pipette graduée et on mesure la vitesse à laquelle les globules rouges se déposent. Les valeurs normales sont inférieures à 8 mm à la 1re heure et à 20 mm à la 2e heure. Les valeurs sont augmentées dans les syndromes infectieux et inflammatoires.

Date d'acquisition
08/12/2016
Origine des dons
M. Caubet
Numéro d'inventaire
CPHR - 2016.146
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes