Porte-empreintes hauts

Bien qu’on ait découvert, en Egypte, dans des sarcophages, les premières traces de prothèses (d’une ou deux dents), il faut attendre le XVI^e siècle  pour voir les premiers dentiers complets ou partiels. Ils sont constitués soit de dents humaines, soit de dents d’animaux (boeuf, cheval, mouton, morse, hippopotame, éléphant). La prise d’empreinte est décrite pour la première fois à la même époque, les premières couronnes sont en or ou en porcelaine. Vers 1650, les prises d’empreintes se faisaient à la cire.  A la fin du XVIII^e siècle, l’hippopotame est l’animal dont les dents sont les plus employées car elles sont plus résistantes. Le premier dentier en céramique voit le jour  vers 1788, il tenait avec des fils (de soie, d’argent ou d’or), fixés par des perforations dans les gencives. Les porte-empreintes seront inventés vers 1820, ils étaient en bois, en étain ou en plomb.   La prise d’empreinte en plâtre apparaît en 1844. Depuis le XX^e siècle les dentistes utilisent des substances thermoplastiques (alginate, résine acrylique, élastomère de synthèse).