Moule à suppositoires (Fericônes)

Un plateau métallique rond perforé de douze trous supporte les douze moules. Il est posé sur un socle lourd et muni d’une poignée vissée amovible qui permet de le faire tourner ou de le bloquer.

En 1762, les premiers suppositoires à base de beurre de cacao (fondant à la température du corps humain) apparaissent. Ils permettent d’encapsuler les principes actifs et donc de mieux les diffuser. Au XVIIe siècle le suppositoire a détrôné la méthode des lavements. Il a remplacé le clystère (seringue et liquide destiné aux lavements) et est fabriqué de façon artisanale avec des supports en métal ou en corne. L’utilisation des suppositoires ne se généralise qu’au XIXe siècle où ils sont fabriqués industriellement dans des moules. (Le moule est d’abord un cornet en papier puis un cône en laiton ou en étain). Ils sont utilisés comme remède phare : fortifiants, antihémorroïdes. Après la seconde guerre mondiale, la pénurie du beurre de cacao fait qu’il est remplacé par des excipients de synthèse. 

Matériaux - Techniques
Acier
Fabricant / Période
E. Finot à Asnières
XIXe siècle
Dimensions

H : 14 cm ; D : 15 cm

État
Excellent
Destination

Les fericônes sont destinés à faire des suppositoires côniques de 3 ou 5 g.

Précision d'utilisation

Cet appareil fericône permet de faire des suppositoires soit en beurre de cacao pur ou additionné de médicaments, soit en glycérine solidifiée. Le mode d'emploi est différent selon les saisons (été ou hiver). Quand la masse est à point, elle se contracte et les deux coquilles s'écrasent facilement.

Date d'acquisition
01/08/2013
Origine des dons
Clinique Saint Yves
Numéro d'inventaire
CPHR - 2013.45
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes