Scarificateur temporal de Heurteloup

L’instrument en métal nickelé est composé d’un cylindre avec deux anneaux latéraux. Le piston est formé de deux tiges pénétrant dans la base du cylindre vissée au corps. Il présente un anneau à son extrémité.

L’autre extrémité présente un cylindre plus petit sur lequel est vissé un manchon qui permet le réglage pour laisser apparaitre plus ou moins une lame circulaire coupante.

L’instrument est présenté dans un coffret en cuir gainé de suédine violette avec le nom du fabricant (Collin)

Charles Louis Heurteloup (1793-1864) est un chirurgien et urologue français. Il se consacre aux problèmes vésicaux et développe quelques instruments pour la lithotripsie. Mais il s’intéresse également aux pathologies oculaires.

Selon la théorie de l’époque, presque tout pouvait être résolu par la saignée, ainsi en éliminant les excès de sang de la zone temporale, même les problèmes oculaires pouvaient en tirer bénéfice.

Il conçoit ce scarificateur en 1850.

Matériaux - Techniques
Métal nickelé.
Fabricant / Période
Collin
Fin du XIXe siècle
Dimensions

H : 13,7 cm ; L : 6,5 cm.

État
Bon, mais incomplet - il manque les deux ventouses ou seringues d'aspiration dans la boite.
Destination

Ce scarificateur était utilisé en ophtalmologie pour pratiquer des saignées en zone temporale pour traiter les maladies des parties profondes de l'oeil - Inflammation de la choroïde, de la rétine, du nerf optique.

Précision d'utilisation

Le scarificateur est constitué d'un piston mécanique terminé par une lame circulaire dont la rotation provoque une incision circulaire d'environ 0,5 cm au niveau temporal. La rotation est obtenue par un mouvement de va-et-vient du piston Pour augmenter la quantité de sang au niveau de la plaie, une seringue d'aspiration est utilisée. Cette seringue porte le nom de "sangsue artificielle".

Date d'acquisition
12/09/2018
Origine des dons
M. Charles Chardon
Numéro d'inventaire
CPHR - 2018.39
Copyright
© Conservatoire du patrimoine hospitalier de Rennes