Porte-aiguille de Doyen

Instrument articulé à deux branches présentant à une extrémité des mors plats destinés à tenir l’aiguille et à l’autre extrémité, des manches ciselés anti-dérapants qu’il était possible de stabiliser par une gâchette à cran d’arrêt.

Hémoglobinomètre de Gower

L’hémoglobinomètre comporte six éléments :

1-Un tube de verre gradué de 0 à 140 mm3 portant l’inscription : « E.F. Büchi, Bern »

2-Une pipette de verre, à bout effilé

3-Une pipette en verre capillaire à réservoir tampon, comportant un trait de jauge, avec une inscription « 20 cmm »

4-Un tube en verre scellé, comportant un trait de jauge à mi-hauteur, contenant une solution étalon d’hémoglobine à 1 %

5-Un tube souple en caoutchouc

6-Un support métallique comportant deux trous de diamètre 5 mm

Un mode d’emploi en langue allemande indique les détails de la méthodologie utilisée pour le dosage.

L’ensemble est contenu dans un coffret de couleur noire tapissé de velours rouge. Le couvercle porte l’inscription : « Gowers’sches Hämoglobinometer nach Prof. Sahli ».

Colorimètre de Duboscq

L’instrument repose sur un socle en fonte, dans lequel se trouve une lampe électrique qui éclaire une lame de verre bleu, auquel est fixée une platine verticale en laiton. Sur celle-ci on trouve deux cuves en bakélite posées sur un support en laiton. Deux plongeurs en verre de forme octogonale peuvent être déplacés verticalement dans les cuves le long d’une crémaillère. Ce déplacement est mesuré à l’aide d’une graduation en millimètres et d’un vernier situés au dos de l’appareil. Au dessus des plongeurs, deux prismes en verre dirigent la lumière vers une lunette en laiton. Une porte en laiton se referme sur la platine de support afin de protéger de la lumière.

Cryoscope

Un vase de Dewar est fixé sur une potence en trois points par des anneaux de caoutchouc. Une petite plaque en métal gris indique le fabricant Jouan. Au centre du vase à fond arrondi un tube de verre est maintenu droit grâce à un trépied. Dans ce tube plonge un grand thermomètre à mercure gradué de + 10 à -50 °C. Un second tube de verre vide est posé dans le vase à mercure gradué de x à y .

Synoptophore

Plateforme avec repose-menton et réglage des deux optiques par rapport à la morphologie du patient. Les déplacements des stimuli lumineux sont définis en trois dimensions

Chevrette

Vase oblong à large ouverture qui présente d’un côté une poignée et de l’autre un bec saillant (que l’on a comparé à la corne du chevreuil). Les décors floraux sont jaunes et bleus et l’inscription « Hôpital Général » est bien visible.

Bain-marie

Ce bain-marie est composé d’une cuve en cuivre à l’intérieur de laquelle se trouve une résistance pour chauffer l’eau et six portoirs en métal destinés à recevoir des tubes. Le branchement électrique se fait à l’extérieur par une prise de courant en deux morceaux, en porcelaine.

Cornue de laboratoire

La cornue de verre comprend un vase sphérique contenant la substance à chauffer et un long col étroit, courbé vers le bas. Celui-ci joue le rôle de condensateur. Cette cornue est posée sur un support métallique contenant un bec Bunzen, elle est reliée à une colonne réfrigérante qui est maintenue par une pince fixée à une potence. Un petit ballon de verre sur son support en liège est placé sous l’extrémité de la colonne.

Glossocatoche

« s. m. instrum. de Chirurgie, espece de speculum oris; c’est une pincette dont on se sert pour abaisser la langue, et la coller, pour ainsi dire, contre les parties inférieures de la bouche et du gosier, afin de découvrir jusque dans son fond les maladies qui peuvent y survenir, y appliquer les remèdes, et y pouvoir opérer. Des deux branches antérieures de cet instrument, celle qui se met dans la bouche est une espèce de palette allongée, mince, polie, arrondie par son extrémité, inclinée pour s’accommoder à la pente de la langue, et longue d’environ quatre pouces sur dix lignes de large. L’autre branche qui s’applique sous le menton est faite en fourchette plate ou en forme de fer à cheval: les fourchons sont éloignés l’un de l’autre d’environ quinze lignes; ils ont un pouce et demi de long, et se terminent par un bouton aussi aplati et en forme de mamelon. ». Source : Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.

Scie à chaînons de Jeffray

La scie à chaînons de Jeffray est constituée d’une chaîne articulée terminée par deux poignées en ébène. L’une d’elles est amovible et peut être remplacée par une aiguille courbe qui passe sous la peau. Une fois l’os contourné, on enlève l’aiguille pour replacer la poignée. Un mouvement alternatif de va-et-vient suffit pour scier l’os en préservant les faisceaux vasculaires et nerveux.